ITSS

C’est quoi une ITSS?

Les infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS)
sont causées par des bactéries, des virus ou des parasites.

Elles se transmettent au cours de relations sexuelles avec ou sans pénétration, d’échanges de jouets sexuels, par contact direct ou indirect avec le sang d’une personne infectée, par le partage de matériel d’injection de drogues ou de stéroïdes et de matériel d’inhalation ou encore lors de tatouages ou de perçages faits avec du matériel non stérile.

De quoi s’agit-il ?

  • C’est l’infection transmissible sexuellement de nature bactérienne la plus courante dans le monde ;
  • La plupart de ces infections sont détectées chez les personnes de 15 à 24 ans et plus fréquemment chez les femmes ;
  • Le col de l’utérus et l’urètre, et occasionnellement le rectum, la gorge et les yeux, peuvent être touchés.

Comment la chlamydia ça se transmet ?

  • Au cours d’une relation sexuelle avec pénétration du pénis dans le vagin ou l’anus ;
  • Il n’est pas nécessaire qu’i y ait pénétration ou éjaculation pour la transmission ;
  • Au cours d’une relation orale-génitale (stimulation des organes génitaux avec la bouche) ;
  • Au cours d’un échange de jouets sexuels ;
  • Une mère infectée peut transmettre la bactérie à son bébé pendant l’accouchement.

Quels sont les signes et symptômes ?

  • De nombreuses personnes infectées ne présentent aucun symptôme ;
  • Les symptômes peuvent se manifester plusieurs semaines après l’exposition initiale aux bactéries.

Chez les femmes

  • Pertes vaginales ;
  • Miction douloureuse ;
  • Douleurs au bas-ventre ou dans le bas du dos ;
  • Saignement vaginal après une relation sexuelle ou entre les menstruations ;
  • Douleurs pendant les relations sexuelles ;
  • Infection oculaire ou rectale (rarement).

Chez les hommes

  • Écoulement aqueux clair ou laiteux de l’urètre ;
  • Démangeaison de l’urètre ;
  • Miction douloureuse ;
  • Douleurs testiculaires ;
  • Infection oculaire ou rectale (rarement).

Dépistage

  • Prélèvement dans la région infectée;
  • Échantillon d’urine pour les hommes ;
  • Échantillon d’urine pour les femmes lorsqu’un examen pelvien n’est pas indiqué.

Traitement

Par antibiotiques.

Autres renseignements

Quand elle n’est pas traitée, la chlamydia peut avoir des conséquences sur la santé :

Chez les femmes

  • Infertilité ;
  • Grossesse ectopique (dans les trompes de Fallope) ;
  • Douleurs chroniques dans le bas du ventre ;
  • Complications pour les femmes enceintes.

Chez les hommes

  • Inflammation des testicules, de la prostate et du scrotum ;
  • Éruptions, plaies et douleurs articulaires ;
  • Infertilité (dans de rares cas).

De quoi s’agit-il ?

  • Se situe au deuxième rang parmi les ITSS bactériennes les plus courantes ;
  • Les personnes de 15 à 29 ans sont les plus fréquemment touchées ;
  • Peut affecter le col de l’utérus, l’urètre, le rectum, la gorge et occasionnellement les yeux ;
  • Se manifeste souvent comme une co-infection à la chlamydia.

Comment la gonorrhée se transmet-elle ?

  • Au cours d’une relation sexuelle avec pénétration du pénis dans le vagin ou l’anus ;
  • Il n’est pas nécessaire qu’i y ait pénétration ou éjaculation pour la transmission ;
  • Au cours d’une relation orale-génitale (stimulation des organes génitaux avec la bouche) ;
  • Au cours d’un échange de jouets sexuels ;
  • Une mère infectée peut transmettre la bactérie à son bébé pendant l’accouchement.

Quels sont les signes et symptômes ?

Il n’y a souvent aucun symptôme.

Chez les femmes

  • Augmentation des pertes vaginales ;
  • Miction douloureuse ;
  • Douleurs au bas-ventre ou dans le bas du dos ;
  • Saignement vaginal après une relation sexuelle ou entre les menstruations ;
  • Douleurs pendant les relations sexuelles ;
  • Douleur, démangeaison ou écoulement rectaux ;
  • Plus rarement, maux de gorge.

Chez les hommes

La plupart des hommes développent des symptômes dans les deux à sept jours suivant le contact infectieux :

  • Écoulement épais jaune-vert du pénis ;
  • Miction douloureuse ;
  • Enflure ou douleurs testiculaires ;
  • Douleur, démangeaison ou écoulement rectaux ;
  • Plus rarement, maux de gorge.

Dépistage

  • Prélèvement dans la région infectée ;
  • Échantillon d’urine dans le cas où un prélèvement n’est pas possible.

Traitement

Par antibiotiques.

Autres renseignements

  • La gonorrhée est souvent associée à d’autres infections non détectées ou non traitées ;
  • Les personnes infectées par la gonorrhée sont plus susceptibles de contracter et de transmettre le VIH.

Quand elle n’est pas traitée, la gonorrhée peut avoir des conséquences sur la santé :

Chez les femmes

  • Douleurs pelviennes chroniques ;
  • Infertilité ;
  • Risque de grossesse ectopique.

Chez les hommes

  • Inflammation des testicules ;
  • Éruptions, plaies et douleurs articulaires ;
  • Infertilité (dans de rares cas).

De quoi s’agit-il ?

  • Une infection parfois appelée la grande imitatrice car les symptômes reflètent certaines conditions courantes ;
  • Progresse par stades ;
  • Contagieuse dans la première année après le contact infectieux.

Comment la syphilis se transmet-elle ?

  • Au cours d’une relation sexuelle avec pénétration du pénis dans le vagin ou l’anus ;
  • Au cours d’une relation orale-génitale (stimulation des organes génitaux avec la bouche) ;
  • À l’occasion d’un contact intime (peau à peau) avec une personne infectée qui présente des lésions ;
  • Au cours d’un échange de jouets sexuels ;
  • Une mère infectée peut transmettre la bactérie à son bébé pendant la grossesse et l’accouchement ;
  • Plus rarement, par injection de drogues avec du matériel contaminé.

Quels sont les signes et symptômes ?

Il n’y a souvent aucun symptôme. Les symptômes, lorsqu’il y en a, varient selon les stades de l’infection :

  • 1er stade (de 3 à 90 jours après une relation sexuelle avec une personne infectée ou un contact sexuel avec un jouet sexuel contaminé) :
    Présence d’ulcères non douloureux situés en général aux organes génitaux, à l’anus, à la bouche ou à la gorge ;
  • 2e stade (de 2 semaines à 6 mois après le début de l’infection) :
    Fièvre et autres symptômes semblables à la grippe, rougeurs ou boutons sur la paume des mains, la plante des pieds ou ailleurs sur le corps ;
  • 3e stade (de 1 an à plus de 20 ans) :
    Dommages au cœur, au cerveau, aux os et au foie. Dans certains cas peut entrainer la mort.

Dépistage

  • Prise de sang ;
  • Prélèvement dans la zone infectée.

Traitement

Antibiotiques en injection.

Autres renseignements

  • Les symptômes des 1er et 2e stades disparaissent sans traitement, mais la bactérie est toujours présente ;
  • Une personne est susceptible de transmettre l’infection surtout dans l’année où elle a été infectée ;
  • En raison des lésions et des plaies la syphilis augmente le risque de transmission ou d’infection au VIH ;
  • Si une mère peut transmettre la syphilis à son enfant lors de l’accouchement cela peut entrainer la mort ou la syphilis congénitale chez le nourrisson.

De quoi s’agit-il ?

  • Le virus de l’herpès simplex (deux types : virus herpès simplex type 1, traditionnellement associé aux feux sauvages, et virus herpès simplex type 2, traditionnellement associé à l’herpès anogénital) ;
  • Peut causer une éruption unique ou des poussées récurrentes.

Les poussées récurrentes peuvent être déclenchées par :

  • Le cycle menstruel chez la femme ;
  • Le stress émotionnel ;
  • La maladie (particulièrement la fièvre) ;
  • Une relation sexuelle ;
  • Une intervention chirurgicale ;
  • L’utilisation de certains médicaments.

Comment l’herpès génital se transmet-il ?

  • Par contact sexuel vaginal, oral ou anal direct avec un partenaire infecté ;
  • Par contact buccogénital avec une personne ayant des antécédents de feux sauvages ;
  • Par excrétion asymptomatique du virus (transmission du virus lorsqu’il n’y a pas de symptômes ou de lésions) ;
  • D’une femme infectée à son enfant au cours de la grossesse ou de l’accouchement ;
  • Et moins fréquemment, il est transmis par des matières infectées­ en contact avec des objets contaminés comme les serviettes ;
  • Peut se transmettre même quand la personne n’a pas de lésions visibles.

Quels sont les signes et symptômes ?

Il n’y a souvent aucun symptôme. Lorsqu’il y en a :

Infection primaire

Les symptômes disparaissent après 15 à 23 jours.

  • Symptômes grippaux ;
  • Enflure des ganglions ;
  • Douleur en urinant ;
  • Ulcères génitaux ;
  • Douleur génitale.

Infection récurrente

L’infection peut commencer de manière très intense ou passer inaperçue.
Les symptômes peuvent revenir et être précédés de signes d’alerte (démangeaisons, sensation de brûlure).

  • Petites cloques d’eau douloureuses sur les organes génitaux, sur les cuisses, sur les fesses, à l’anus, ou parfois à l’intérieur du vagin ;
  • Sensation de brûlure en urinant ;
  • Douleur ou écoulement au niveau de l’anus ;
  • Fièvre, courbatures, maux de tête.

Le nombre et l’intensité de ces épisodes varient d’une personne à l’autre.

Dépistage

  • Prélèvement sur une lésion active ;
  • Prise de sang.

Traitement

Il n’existe pas de traitement efficace pour guérir cette infection. Toutefois, il existe une médication pour soulager les symptômes, réduire la durée et la fréquence d’apparition des lésions et ainsi diminuer le risque de transmission.

De quoi s’agit-il ?

  • Virus affectant le foie ;
  • Un virus que l’on trouve dans le sang et les liquides organiques comprenant les sécrétions vaginales, le sperme, le lait maternel et la salive des personnes infectées ;
  • La plupart des personnes infectées (90 %) produisent naturellement des anticorps pour combattre la maladie, mais certaines personnes développent une hépatite B chronique ; elles sont porteuses du virus et sont contagieuses toute leur vie;
  • L’infection chronique peut endommager considérablement le foie.

On la retrouve le plus souvent dans les pays en voie de développement.

Comment l’hépatite B se transmet-elle ?

  • Par le contact des organes génitaux, de l’anus ou d’une plaie avec le sang, le sperme ou les sécrétions vaginales d’une personne infectée.
  • Par contact de sang à sang :
    • Partage de matériel d’injection ou d’inhalation de drogues ;
    • Tatouage ou perçage avec du matériel contaminé.
  • Au cours d’un échange de jouets sexuels ;
  • La mère peut transmettre le virus à son bébé pendant la grossesse ou l’accouchement.

Quels sont les signes et symptômes ?

Il n’y a souvent aucun symptôme. De 50 à 70 % des personnes n’ont pas de signes apparents d’infection.
Jusqu’à huit semaines après l’exposition au virus, certaines personnes présentent des symptômes semblables à ceux de la grippe comprenant :

  • Fatigue ;
  • Nausée et vomissements ;
  • Perte d’appétit ;
  • Éruption ;
  • Douleurs articulaires ;
  • Jaunissement des yeux et de la peau (dans de rares cas).

Dépistage

Prise de sang.

Traitement

Le virus peut disparaître de lui-même, ou encore rester à vie dans l’organisme (la personne devient alors « porteur chronique »). Pour les porteurs chroniques un suivi médical régulier est essentiel et le vaccin contre l’hépatite A (virus qui s’attaque aussi au foie) est recommandé.

Des traitements peuvent limiter la gravité de l’infection et, dans certains cas, ils permettent la guérison.

Autres renseignements

  • Le Canada a un programme de vaccination contre l’hépatite B pour les nourrissons et pour les jeunes dans les écoles ;
  • Il faut inciter toutes les personnes ayant des contacts sexuels ou familiaux avec des personnes qui ont l’hépatite B à se faire vacciner pour prévenir l’infection ;
  • L’hépatite B chronique peut mener à de sérieux dommage au foie, y compris la cirrhose (destruction chronique du foie) et le cancer ;
  • Les bébés nés d’une mère ayant l’hépatite B présentent un risque élevé de devenir des porteurs chroniques. Ils doivent recevoir une injection d’anticorps immédiatement après l’accouchement, suivi du vaccin.

De quoi s’agit-il ?

Le Virus de l’Hépatite C (VHC) est un virus qui s’attaque au foie. Lorsque le virus entre dans l’organisme, il provoque une inflammation du foie qui, à long terme, mènera à des complications graves (cirrhose, cancer). Ce virus est robuste, pouvant vivre jusqu’à 3 jours à l’air libre et plusieurs semaines dans un milieu fermé, comme à l’intérieur d’une seringue.

Évolution du VHC

Parmi les personnes qui contractent le VHC, environ 1 sur 4 va guérir de l’infection dans les 2 à 6 mois, puisque le système immunitaire produit des anticorps qui permettent d’éliminer le virus. Pour ceux dont l’infection devient chronique (3/4 des personnes atteintes), l’évolution de l’infection du foie par l’hépatite C suit certaines étapes :

  1. Fibrose : minuscules cicatrices créent pour se défendre contre l’inflammation ;
  2. Cirrhose : cicatrisation généralisée de sorte que le foie ne peut pas fonctionner normalement (Survient généralement 20 ans après l’infection) ;
  3. L’insuffisance hépatique : plus la cirrhose s’aggrave, moins le foie élimine les déchets et les toxines du corps et il a du mal à fabriquer les coagulants. La greffe est inévitable à ce stade ;
  4. Le cancer du foie : les dommages causés entraînent parfois la cancérisation des cellules.

Une personne vivant avec le VHC (PVVHC) peut être asymptomatique (sans symptômes) pendant de nombreuses années. Lorsque des symptômes surviennent ceux-ci peuvent prendre la forme de : fièvre, fatigue, diminution de l’appétit, douleur articulaire, urine foncée, jaunisse.

Le VHC en nombre

L’organisation mondiale de la santé estime que 58 millions de personnes vivent avec le VHC dans le monde, dont 1,5 nouvelles infections par année.

Au Canada les estimations sont de 204 000 PVVHC dont 9500 nouvelles infections pour l’année 2019.

La transmission

Le VHC se transmet par contact de sang à sang avec une personne infectée :

  • Partager son matériel d’injection : seringue, tampon, cuillère, filtre ;
  • Partager son matériel pour sniffer (paille, crayon, papier) ou pour fumer (pipe à crack) ;
  • Se faire tatouer ou percer avec des aiguilles non stériles ou avec de l’encre contaminée ;
  • Partager des objets qui peuvent avoir été en contact avec du sang : brosse à dents, coupe-ongle, lame de rasoir, couteau, etc.

Concernant les relations sexuelles, le risque est faible. Toutefois, le risque augmente lorsque les relations sexuelles sont non-protégées et qu’il y a présence de sang (lors des menstruations ou lors des pratique sexuelles anales réceptives, par exemple).

Toute personne présentant un comportement à risque peut contracter le virus toutefois, certaines populations sont touchées de façon disproportionnée par le VHC soit :

  • Les personnes consommatrices de drogues injectables ;
  • Les personnes incarcérées ;
  • Les communautés autochtones ;
  • Les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH) ;
  • La population immigrante ;
  • Les individus nés entre 1945 et 1975.

Comment se protéger

La meilleure façon de se protéger de l’hépatite C, c’est de :

  • Utiliser toujours du matériel stérile (injection, pipe à crack, paille) pour consommer de la drogue ;
  • Toujours avoir ses propres articles d’hygiène personnelle ;
  • S’assurer que le tatoueur déchire devant soi l’enveloppe contenant l’aiguille neuve qui servira au tatouage/perçage et que l’encre utilisée ne serve que pour une seule personne. Le virus est capable de vivre 72 heures à l’air libre ou dans l’encre ;
  • Porter un condom lors des relations sexuelles ;
  • Porter des gants de latex lorsqu’on peut être exposé à du sang.

Traitement

Les traitements contre le VHC ont grandement évolué depuis 2015 : ils sont plus courts et ils ont moins d’effets secondaires.

Le traitement consiste à prendre 1 à 3 comprimés chaque jour pendant 8 à 12 semaines. Le taux de guérison est de plus de 95%. Certains effets secondaires peuvent survenir, mais ils s’atténuent avec le temps. Le traitement permet de guérir de l’hépatite C et ainsi éviter la progression vers l’insuffisance hépatique.

Contrairement à l’hépatite A et l’hépatite B, il n’y a aucun vaccin qui permet de prévenir l’infection.

Notez que le 1/4 des personnes dont le VHC s’est éliminé naturellement et les personnes qui ont guéri du VHC avec un traitement peuvent contracter le VHC de nouveau si elles sont exposées au virus. Le corps ne développe pas d’immunité permanente.

De quoi s’agit-il ?

  • Une des infections transmissibles sexuellement les plus courantes, particulièrement chez les jeunes ;
  • On estime que 75 % de la population adulte aura au moins une infection au VPH au cours de sa vie ;
  • Les types de VPH à faible risque causent des verrues anogénitales et d’autres lésions bénignes ;
  • Les types à risque élevé sont associés au cancer (du col de l’utérus principalement) ;
  • Le vaccin offre une protection contre 7 types de VPH associés à 90% des cancers du col de l’utérus.

Comment le virus du papillome humain (VPH) se transmet-il ?

  • Au cours d’une relation sexuelle avec ou sans pénétration du pénis dans le vagin ou l’anus ;
  • Au cours d’une relation orale-génitale (stimulation des organes génitaux avec la bouche) ;
  • À l’occasion d’un contact intime (peau à peau) avec une personne infectée (avec ou sans lésions) ;
  • Au cours d’un échange de jouets sexuels ;
  • Rarement, la mère peut transmettre le virus à son bébé pendant l’accouchement.

Quels sont les signes et symptômes ?

  • De nombreuses personnes infectées par des types de VPH à faible risque ne présentent aucun symptôme (ne développent pas de verrues ou de lésions visibles) ;
  • Chez certaines personnes, les verrues anogénitales se développent à l’intérieur d’une période d’un à huit mois (sur la vulve, le col de l’utérus, le pénis, le scrotum, l’anus ou dans l’urètre). Ces excroissances peuvent être petites, molles, de couleur chair et avoir une apparence semblable à un petit chou-fleur ;
  • La taille et le nombre des verrues peuvent changer au fil du temps, mais la plupart des verrues finiront par disparaître ;
  • Durant la grossesse, les verrues peuvent augmenter en taille et en nombre puis régresser/se résorber après l’accouchement.

D’autres symptômes peuvent comprendre :

  • Démangeaison ;
  • Inconfort pendant les relations sexuelles ;
  • Saignement pendant les relations sexuelles.

Dépistage

  • Examen physique pour repérer les verrues visibles ;
  • PAP test pour détecter des cellules anormales dans le col de l’utérus.

Traitement

  • La plupart du temps, les lésions disparaissent naturellement dans un délai de 18 mois, mais cela ne veut pas dire que l’infection est guérie. Un traitement sera prescrit par le médecin.

Autres renseignements

  • Il est important d’avoir un suivi gynécologique régulier (test de Pap) ;
  • L’utilisation du condom est essentielle. Toutefois, la transmission demeure possible pour les zones infectées qui ne sont pas couvertes par le condom.

De quoi s’agit-il ?

  • Infection virale généralement endémique en Afrique centrale et occidentale. En 2022, plusieurs cas ont été rapportés en Europe et en Amérique où la maladie n’est normalement pas présente.
  • Au Canada, de nombreux cas ont été rapportés à Montréal et Toronto
  • Le Mpox peut affecter toute personne (quel que soit son sexe ou son orientation sexuelle) qui est en contact étroit avec une personne infectée.

Comment le Mpox se transmet-il?

  • Au cours d’une relation sexuelle avec pénétration du pénis dans le vagin ou l’anus.
  • Au cours d’une relation orale-génitale (stimulation des organes génitaux avec la bouche).
  • À l’occasion d’un contact intime (peau à peau) avec une personne infectée qui présente des lésions.
  • Au cours d’un échange de jouets sexuels.
  • Par les sécrétions respiratoires (exposition prolongée requise).

Quels sont les signes et symptômes ?

Les premiers symptômes apparaissent dans les 5 à 7 jours suivant l’infection (jusqu’à 21 jours dans certains cas) et durent généralement 2 à 4 semaines.

  • Lésions sur la peau particulièrement au niveau de la bouche, des organes génitaux et de l’anus
  • Ganglions enflés
  • Fièvre
  • Grande fatigue
  • Maux de tête
  • Douleurs articulaires et musculaires
  • Sueurs, sueurs nocturnes

En cas de symptômes, on recommande de porter un masque, éviter les contacts sexuels, couvrir les lésions et consulter rapidement un professionnel de la santé.

Dépistage

  • Examen médical
  • Prélèvement cutané

Traitement

  • Soins de plaie et la prise en charge de la douleur. La majorité des infections guérissent par elle-même.
  • Certains antiviraux peuvent être utilisés pour des formes sévères de la maladie et pour des personnes à risque de complication comme celle vivant avec le VIH.
  • La vaccination est offerte aux personnes exposées à un cas ou à titre préventif.
  • Deux doses sont nécessaires pour une protection optimale.

De quoi s’agit-il ?

Poux pubiens

Il s’agit d’insectes minuscules en forme de crabe qui nichent dans les poils pubiens ; on les trouve aussi sur la poitrine, dans les aisselles et les poils du visage, les sourcils et les cils.
Les insectes adultes mordent la peau et se nourrissent du sang de leurs hôtes. Ils pondent de petits œufs (lentes) qui adhèrent à la tige des poils.

Gale

Il s’agit de mites parasites qui s’enfoncent sous la surface de la peau.
Les œufs pondus sous la peau éclosent ; les larves colonisent d’autres points et propagent l’infection. Les mites préfèrent les endroits chauds (replis de la peau au niveau des coudes, des poignets, des fesses, des genoux, des omoplates, de la taille, des seins, du pénis, entre les doigts et sous les ongles).

Comment les morpions et la gale se transmettent-ils?

  • Par contact intime ou sexuel avec une personne infestée ;
  • Par contact peau à peau ;
  • Ils peuvent survive jusqu’à trois jours dans les vêtements et de la literie contaminés.

Quels sont les signes et symptômes ?

Poux pubiens

Les poux pubiens et les lentes sont minuscules et peuvent être difficiles à déceler. Les personnes infectées sont susceptibles de présenter les symptômes suivants :

  • Irritation et inflammation cutanées accompagnées de démangeaisons et de rougeurs ;
  • Petits points bleus sur la peau correspondant aux morsures des poux ;
  • Excréments de poux (sous forme de petites particules noires) dans les sous-vêtements.

Gale

Au bout de trois ou quatre semaines :

  • Démangeaisons intenses, notamment durant la nuit ;
  • Éruptions rougeâtres (au niveau des doigts, des poignets, des aisselles, de la taille, des mamelons et du pénis) ;
  • Au fil des récurrences, les mêmes symptômes s’installent plus rapidement.

Dépistage

Examen de la peau, des poils et des cheveux.

Traitement

Lotions, crèmes et shampoings antiparasites.

Autres renseignements

Poux pubiens

  • Le fait de gratter constamment la peau irritée peut causer une infection bactérienne secondaire ;
  • Tous les partenaires sexuels entrés en contact avec la personne infectée dans le mois précédant le diagnostic doivent être traitées afin de prévenir une ré-infestation ;
  • Les objets contaminés devraient être lavés ou nettoyés à sec, ou laissés dans un sac pendant une semaine. Les objets qui ne peuvent être lavés ou mis dans un sac devraient être passés à l’aspirateur.

Gale

  • Le fait de gratter constamment la peau irritée peut causer une infection bactérienne secondaire ;
  • Tous les articles ménagers et tous les partenaires sexuels rencontrés au cours du mois écoulé doivent être traités afin de prévenir la ré-infestation ;
  • Les objets contaminés devraient être lavés ou nettoyés à sec, ou laissés dans un sac pendant trois à sept jours. Les objets qui ne peuvent être lavés ou mis dans un sac devraient être passés à l’aspirateur ;
  • Les infections graves s’observent généralement chez les personnes dont le système immunitaire est affaibli : la peau peut se couvrir de squames ou de croûtes, ce qui exige un traitement plus complexe et plus radical.

De quoi s’agit-il ?

C’est une infection causée par Trichomonas vaginalis, un micro-organisme unicellulaire présent dans l’urètre, la vessie, le vagin, le col de l’utérus ou sous le prépuce.

Comment la trichomonase se transmet-elle ?

Par les activités sexuelles non protégées, y compris la masturbation mutuelle et le partage de jouets sexuels.

Quels sont les signes et symptômes ?

Chez les femmes

Environ la moitié des femmes infectées présentent des signes d’infection, notamment :

  • Pertes vaginales bulleuses, blanchâtres ou jaune-vert ;
  • Vagin irrité ou présentant des démangeaisons ;
  • Douleurs durant les relations sexuelles ou la miction (uriner).

Chez l’homme

La trichomonase est généralement asymptomatique. Lorsque des symptômes apparaissent, il peut s’agir de :

  • Rougeurs ou irritations au niveau du méat urinaire ;
  • Sensations de brûlure au moment de la miction (uriner) ou de l’éjaculation.

Dépistage

  • Examen physique ;
  • Prélèvement vaginal.

Traitement

Antibiotiques.

Autres renseignements

  • La trichomonase peut augmenter le risque de contracter et de transmettre le VIH ;
  • La trichomonase peut se présenter en même temps que d’autres ITSS, comme la gonorrhée, la chlamydiose, la syphilis, le VIH et l’hépatite B ;
  • Durant la grossesse, la trichomonase peut augmenter le risque d’accouchement prématuré et la naissance de bébés de faible poids.

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